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Solidarité Femmes 21 en Côte d’Or

Appelez ou laissez un message au

03 80 67 17 89

Envoyez un email à

solidaritefemmes21@outlook.fr
Numéros utiles et d’urgences :
3919

Violences
Femmes Info

17

Police

115

Hébergement
d’urgence

15

Samu

114

Urgences personnes
sourdes et malentendantes

119

Enfance
en danger

Vous êtes victime de violences

3919 : Le Numéro d’écoute national destiné aux femmes victimes de violences, à leur entourage et aux professionnels concernés. Appel anonyme et gratuit 7 jours sur 7, 24 heures sur 24

Le numéro 3919 n’apparaît pas sur les factures détaillées

le 3919 est accessible aux personnes sourdes et malentendantes, via un système de visio et une traduction en langage des signes. Téléchargez sur votre smartphone l’application Roger Voice ou passez par le site : www.solidaritefemmes.org et cliquer sur l’icône Roger Voice.

Vous devez quitter le domicile

115 : pour un hébergement d’urgence

Conseil Départemental de la Côte d’Or : 03 80 63 66 00 ou Centre Communal d’action Sociale :  03 80 48 83 90

Si vous avez le projet de quitter le domicile, vous pouvez vous adresser à un travailleur social du CCAS de votre commune ou d’un Accueil Solidarité Famille du Conseil Général 21 le plus proche de votre domicile qui vous accompagnera dans les démarches administratives : logement, CAF, sécurité sociale …

Vous êtes blessée ou en état de choc

Il est très important de faire établir un certificat médical. Vous pouvez vous adresser à l’Hôpital :

  • Unité Médico-Légale : 03 80 29 39 16
  • Permanence d’accès aux soins et à la santé (PASS) : 03 80 29 53 95 (des professionnels vous guideront dans cette démarche)
  • Service social des Urgences : 03 80 29 37 24 (des professionnels vous guideront dans cette démarche)
  • Votre Médecin traitant

Vous souhaitez déposer plainte

Pour vous accompagner dans vos démarches, une assistante sociale en Police et en Gendarmerie peut vous recevoir :

  • Travailleuse sociale POLICE : 03 80 44 55 82 / 06 74 28 68 47 /  07 63 15 88 58 – intervenant-social-dijon@interieur.gouv.fr
  • Travailleuse sociale GENDARMERIE : 03 80 70 66 38 /  06 77 17 88 37

Vous voulez connaître vos droits

CIDFF21 (Centre d’Information des Droits des Femmes et de Familles)

  • 03 80 48 90 28
  • Propose des informations juridiques gratuites avec des permanences sur tout le département de la Côte d’Or. Compétences en droit Civil : droit de la famille, droit du travail …
  • cotedor.cidff.info

MJD de CHENÔVE (Maison de la Justice et du Droit)

  • 03 80 51 78 30

FRANCE VICTIMES 21 (Association départementale d’Aide aux Victimes d’Infractions Pénales)

  • 03 80 70 45 81
  • Propose des informations juridiques gratuites. Compétences en droit Pénal pour les victimes de violences physiques ou psychologiques, agressions sexuelles, vol, abus de confiance …
  • Site internet de France Victimes : www.france-victimes.fr

Vous êtes victime de viol ou d’agression sexuelle

  • CMP DIJON (Centre-Medico-Psychologique) – Consultations de psycho-traumatologie : 03 80 78 00 44
  • Unité Médico-légale : 03 80 29 39 16
  • CeGIDD (Centre Gratuit d’Information et de Dépistage des infections sexuellement transmissibles), 10, Bd Maréchal de Lattre de Tassigny, 21000 DIJON  (au CHU) : 03 80 28 14 63

Vous êtes victime de la traite des êtres humains, prostitution

  • Service Le Pas : 03 80 30 85 28
  • CDAG – CIDDIST (centre de dépistage anonyme et gratuit, VIH sida et infections sexuellement transmissibles) : 03 80 63 68 14

Briser le silence

Comment échapper aux violences de l’autre, faire cesser l’intolérable ? Partir, se cacher, tout laisser, abandonner un travail, des amis, un foyer, disparaître ?

Dans une situation de danger, vous avez le droit de partir et de vous réfugier dans l’endroit de votre choix avec vos enfants.

Il est important de signaler votre départ au service de gendarmerie ou de police.

Que vous viviez ou non avec votre partenaire, il est essentiel pour vous-même et pour vos enfants, que des mesures de protection soient pensées en amont des situations de crise. Le départ en urgence, peut être provisoire ou définitif.

Préparer un départ

Quand cela est possible, avant de partir, certains documents ou copies peuvent être déposés en lieu sûr (chez un avocat ou dans une association spécialisée) :

  • les papiers officiels (livret de famille, passeport, carte d’identité, carte de séjour, …),
  • les documents importants (carnet de santé, carte de sécurité sociale, carnets scolaires, carte grise, bulletins de salaire, diplômes, chéquiers, carte bancaire, avis d’imposition, titre de propriété, factures, quittance de loyer, liste des biens personnels …)
  • les éléments de preuve (certificats médicaux, témoignages, photos, récépissé de dépôt de plainte, numéro d’enregistrement de déclaration de main courante, ordonnance de décisions judiciaires).

Imaginer un scénario de protection

Si un épisode violent se prépare, comment se protéger, à qui faire appel, où se réfugier ? Pour faire face à une situation de danger, il est important de s’y préparer :

  • Noter et apprendre par cœur les numéros de téléphone importants (services de police, permanence téléphonique pour femmes victimes de violence conjugale locale ou nationale, autre soutien).
  • Identifier les lieux ou personnes qui peuvent venir en aide en cas d’urgence.
  • Convenir d’un code de communication avec une personne proche (qui peut elle-même avertir les services de police).
  • Informer les enfants sur la conduite à tenir.
  • Préparer un sac de départ à mettre si possible, en lieu sûr (somme d’argent, linge, double des clés de maison, voiture …)
  • Réunir et mettre en lieu sûr si possible vos documents importants (livret de famille, carte d’identité, carte de séjours, chéquiers, quittance de loyer, bulletins de salaire, carte d’assuré sociale, carnet de santé, factures …).

Les violences subies ont des conséquences sur votre santé (traces de coups, traumatismes physique ou psychologique, blessures).

Il est important de les faire constater par un médecin qui produira un certificat médical accompagné, selon la gravité des faits, d’une incapacité totale de travail que vous exerciez ou non une activité professionnelle, si nécessaire, des photos des blessures peuvent être jointes à ce constat.

Le certificat médical servira d’élément de preuve, pour les procédures judiciaires que vous pourrez être amené à engager ultérieurement (poursuites pénales, procédures civiles (divorce, séparation, indemnisation).

Rassembler des témoignages

Les violences conjugales se déroulent majoritairement dans le secret du privé, cependant des parents, amis, voisins, collègues peuvent avoir été témoins d’épisodes violents ou constaté les conséquences d’une situation de violence. Ces derniers peuvent témoigner de ce qu’ils ont vu, entendu ou constaté. Les témoignages par écrit doivent être datés, signés et accompagnés d’une photocopie de la pièce d’identité du témoin.

Les témoignages sont très importants, ils permettent de corroborer les déclarations des victimes.

Être témoin de violences

Vous connaissez une personne qui vit de la violence ?

Vous entendez des cris, des pleurs chez vos voisins ? Vous trouvez que votre ami ne traite pas correctement sa compagne ? Vous pensez qu’une personne de votre entourage est victime de violences ?

Il n’est pas facile de réagir quand on est témoin ou que l’on soupçonne une situation de violence dans un couple. On se sent souvent mal à l’aise et démuni. On ne veut pas se mêler de la vie des autres et on a peur de ne pas dire ce qu’il faut. Mais la violence est destructrice et la loi l’interdit. Il est très important d’aider les personnes concernées à sortir du silence.

Vous n’osez pas en parler, vous avez peur de vous tromper ? Rappelez-vous que votre soutien peut être déterminant. Il peut suffire d’un mot, d’un geste au bon moment pour amorcer un changement dans une situation de violence. Souvent, il vaut mieux intervenir pour rien, que d’avoir attendu et qu’il soit trop tard.

Qui prévenir ?

Un travailleur social de la mairie ou du conseil général, des associations spécialisées dans la lutte contre les violences ou les services de police ou de gendarmerie.

Prenez contact avec une association qui pourra vous conseiller :

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